Quelles sont les lois qui encadrent le blanchiment dentaire ?

L’apparence des dents est devenue une préoccupation pour de nombreux individus, qui veulent arborer un sourire éclatant. Cependant, la mauvaise hygiène bucco-dentaire, le tabagisme ou encore certaines habitudes de consommation peuvent tacher les dents ou leur conférer une teinte jaunâtre ou grisâtre.

Dès lors, le blanchiment s’impose comme la solution phare à laquelle de nombreuses personnes ont recours pour redonner de la blancheur et de la brillance à leurs dents. Toutefois, le processus de blanchiment dentaire est assez délicat et comporte de potentiels risques pour les patients s’il n’est pas bien exécuté. Ainsi, la vente et la réalisation des traitements de blanchiment dentaire sont fortement réglementées. Découvrez-en plus sur cette pratique très courante, notamment sur les lois en vigueur.

Réglementation pour les praticiens

Le blanchiment dentaire n’est pas une pratique destinée à renforcer la santé des dents, mais plutôt à les rendre plus belles. Il ne s’agit donc pas d’un acte médical, mais d’une intervention à visée purement esthétique. Cet aspect de la pratique ouvre le champ à divers profils de praticiens, mais n’exclut pas pour autant l’observation de certaines règles.

Le profil du praticien

Divers profils de personnes pratiquent le blanchiment dentaire. L’opération peut ainsi être réalisée par de simples particuliers désireux de donner de l’éclat à leurs dents et de se débarrasser des taches. Pour ce faire, des kits de blanchiment sont disponibles en vente libre. Toutefois, pour un usage prudent, il est recommandé de consulter un dentiste.

À défaut de se blanchir les dents à domicile, il est possible de se rendre dans un institut de beauté (remplaçant les bars à sourire) pour bénéficier des services d’un esthéticien, ou dans un cabinet dentaire.

De tous les praticiens, le chirurgien-dentiste est le plus habilité à administrer un tel traitement. L’Ordre National des Chirurgiens-Dentistes (ONCD) et la loi reconnaissent la qualification de ces professionnels de la santé bucco-dentaire pour faire un diagnostic et administrer un traitement d’éclaircissement des dents.

Précautions pour administrer le traitement

Avant de procéder au blanchiment des dents d’un client ou d’un patient, le professionnel doit prendre des précautions. En effet, la loi exige que l’esthéticien fasse signer un consentement éclairé au client. Il s’agit d’un document écrit et daté, qui doit renseigner celui-ci sur le fonctionnement de l’éclaircissement dentaire et des risques que l’opération implique. Le consentement comporte également des conseils et des indications pour un blanchiment réussi. Il doit être conservé par l’institut de soins esthétiques comme preuve de l’accord du client.

Quant au dentiste, la loi exige qu’il fasse un diagnostic pour déterminer si le patient a besoin d’un blanchiment dentaire ou non. En cas de risques majeurs sur la santé et la sécurité de la personne désireuse de se faire blanchir les dents, le médecin est en droit d’annuler l’opération.

Réglementation sur les produits de blanchiment dentaire

Des recettes maison aux substances et appareils utilisés en cabinet dentaire ou en institut de beauté, de nombreux produits interviennent dans le traitement du blanchiment des dents. Leur mauvaise utilisation expose les patients à de nombreux risques. Pour protéger la santé des utilisateurs, la loi encadre leur usage.

L’application des produits et substances

Les produits utilisés dans le cadre d’un blanchiment dentaire sont considérés comme des produits cosmétiques définis par le règlement 1223/2009 du 30 novembre 2009 adopté par l’Union européenne. Ce règlement s’intéresse notamment à la concentration du gel de blanchiment en peroxyde d’hydrogène.

Encore connu sous l’appellation d’eau oxygénée, ce produit est un incontournable de la pratique formelle de l’éclaircissement des dents. Toutefois, il doit être appliqué selon un dosage et un mode d’emploi précis pour ne pas endommager l’émail. Le règlement relatif aux produits de blanchiment précise notamment que :

• tout produit bucco-dentaire en vente libre doit présenter une concentration maximale de 0,1 % en peroxyde d’hydrogène, qu’il s’agisse de produit de rinçage, de dentifrice ou de produit éclaircissant pour la dent ;
• tout produit contenant de 0,1 à 6 % de peroxyde d’hydrogène doit être utilisé lors d’une première application supervisée par un professionnel de santé (dentiste) ;
• tout produit contenant plus de 6 % de peroxyde d’hydrogène est strictement réservé aux professionnels de santé, dans les pays de l’Union européenne.

Ces exigences sont reconnues et corroborées par la réglementation de l’Union européenne sur les cosmétiques du 31 octobre 2012, la directive 2011/84/UE et par la décision de police sanitaire prise par l’Agence Nationale de Sécurité des Médicaments et des produits de santé (ANSM), le 9 juillet 2013.

L’usage des appareils

L’opération de blanchiment des dents fait également appel à l’usage de divers appareils, souvent contenus dans les kits de blanchiment dentaire. Ces outils sont disponibles en vente libre pour les consommateurs ou utilisés par les praticiens en institut ou en cabinet. Il s’agit entre autres :

• des gouttières universelles ou sur-mesure ;
• des stylos ;
• des lampes à LED ou à laser ;
• etc.

L’usage de ces outils n’est pas non plus sans conséquence sur la santé des patients. Pour limiter les risques, la loi exige :

• l’usage exclusif des lampes utilisées portant la marque CE dans les cabinets ou autres établissements de blanchiment des dents ;
• l’utilisation de kits achetés chez des fabricants basés en France ou en Union européenne ;
• le respect des dispositions du décret du 27 août 2015, assurant la vente d’un matériel électrique basse tension (les lampes) répondant à des exigences précises.

Réglementation pour les consommateurs

Le blanchiment dentaire est une opération fortement démocratisée et à la portée du plus grand nombre. Toutefois, il s’agit d’un traitement risqué qui, à court ou à long terme, peut engendrer des problèmes de santé bucco-dentaire. Le traitement est donc déconseillé pour certains profils de consommateurs.

Les risques du blanchiment dentaire

Selon l’ANSM, le blanchiment dentaire pourrait causer, sur le long terme :

• l’hypersensibilité des dents, surtout en période de froid ;
• l’altération de l’émail et la fragilisation des dents ;
• la déminéralisation des dents ;
• la recoloration rapide des dents ;
• l’irritation des muqueuses (gencives) ;
• etc.

Par ailleurs, l’opération étant considérée comme non médicale, elle n’est pas remboursée par l’assurance maladie.

Les personnes à risque

Le blanchiment des dents est fortement déconseillé pour certaines personnes, notamment :

• les enfants et adolescents ;
• les femmes enceintes ;
• les personnes souffrant de caries, d’hypersensibilité ou de lésions.

En définitive, le blanchiment dentaire est une opération fortement réglementée, qu’elle soit assurée par un professionnel de santé ou par un particulier. La décision de procéder à un blanchiment des dents revient à chaque individu, mais ce dernier doit se dérouler dans le strict respect des lois françaises et européennes, leur objectif étant de protéger la santé bucco-dentaire de tous.

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FAQ

Quelle est la réglementation du blanchiment dentaire ?

Le blanchiment des dents, également appelé blanchiment des dents, est une procédure cosmétique simple qui peut être effectuée dans le confort de votre domicile. C’est un processus qui implique l’application d’un agent sur les dents pour éliminer les taches.

La FDA n’a approuvé aucun produit de blanchiment des dents pour une utilisation sur les dents. Il existe de nombreux produits disponibles à l’achat en vente libre ou en ligne, mais rien ne garantit que ces produits fonctionnent comme prévu.

L’institution n’a pas prévu de réglementations spécifiques pour les produits de blanchiment des dents, mais certains États ont mis en place certaines réglementations. Par exemple, la Californie a interdit l’utilisation du peroxyde d’hydrogène comme agent de blanchiment, car il peut provoquer une sensibilité ou aggraver des problèmes dentaires existants.

Existe-t-il une règlementation pour la vente et la réalisation des traitements de blanchiment dentaire ?

Oui, la vente et la production de traitements de blanchiment dentaire sont très réglementées.

Avec la sensibilisation croissante au blanchiment des dents et la demande en ce sens, de plus en plus de personnes recherchent des moyens de blanchir leurs dents. Cela a conduit à une augmentation de la vente de ces traitements. Avec cette demande accrue, une réglementation est nécessaire pour s’assurer que ces produits n’ont pas d’effets secondaires ou d’effets néfastes sur la santé des consommateurs.

La FDA réglemente tous les produits dentaires vendus en Amérique. Il réglemente également la manière dont ils sont fabriqués, importés et exportés. Des produits comme les dentifrices, les bains de bouche et les brosses à dents sont également soumis aux réglementations de la FDA.

Existe-t-il une règlementation sur les produits dentaires ?

Les réglementations sur les produits dentaires ne sont pas aussi strictes qu’elles le sont sur les médicaments pharmaceutiques. Par exemple, aucune loi n’oblige la FDA à approuver les produits dentaires avant leur mise sur le marché.

La seule réglementation appliquée est celle du dentifrice et des bains de bouche. Ces deux types de produits ne peuvent pas contenir d’alcool ou tout autre ingrédient susceptible de détériorer ou de décolorer les dents. C’est le cas de la concentration du gel de blanchiment en peroxyde d’hydrogène.
Ce produit est couramment utilisé dans le blanchiment des dents. Cependant, il doit être utilisé dans une proportion précise afin de ne pas endommager l’émail.

Quelle est la règlementation pour l’usage des appareils dentaires ?

Il existe de nombreuses réglementations pour l’utilisation d’appareils dentaires. La chose la plus importante à retenir est que vous devez toujours consulter votre dentiste avant d’utiliser un appareil dentaire. Il saura vous donner les meilleurs conseils et vous aider à choisir celui qui convient le mieux à vos dents.

La procédure de blanchiment des dents fait intervenir l’usage de divers appareils. Ceux-ci sont souvent contenus dans les kits de blanchiment dentaire. Ils sont en vente libre et utilisés par les consommateurs ou les praticiens en institut ou en cabinet. Parmi ceux-ci, on peut citer les gouttières, les stylos, les lampes à LED, etc.

Quelle réglementation pour les consommateurs ?

Le blanchiment dentaire est une opération qui gagne du terrain et qui devient de plus en plus accessible à tout le monde. Cependant, ce type de traitement peut être risqué et occasionner des problèmes de santé bucco-dentaire. Notez que le traitement peut être déconseillé à une certaine catégorie de personnes. C’est pourquoi il est recommandé de consulter un spécialiste pour savoir si vous êtes autorisé à subir le traitement. Les femmes enceintes et les personnes présentant certains troubles bucco-dentaires ne seront pas autorisées à faire un blanchiment dentaire. Toutefois, si les conditions sont réunies pour que l’opération du blanchiment dentaire ait lieu, le dentiste vous donnera des conseils à suivre afin que le traitement soit un succès.

Quelles sont les réglementations prévues pour les praticiens ?

L’American Dental Association (ADA) est le seul organisme de réglementation des professionnels dentaires. L’ADA a une liste de produits de blanchiment des dents approuvés. Pareillement, ils ont une liste de fournisseurs de blanchiment des dents approuvés.

En outre, il faut souligner que l’ADA ne réglemente pas les qualifications ou les pratiques des professionnels dentaires qui ne sont pas membres de l’association. Cependant, la plupart des États exigent que ces non-membres soient autorisés à pratiquer la dentisterie.

Qui a le droit de faire des blanchiments dentaires ?

Tout le monde peut décider de faire un blanchiment des dents. Cependant, il faut noter que cela doit se faire dans les règles de l’art si l’opération doit avoir lieu dans un cabinet. En effet, le dentiste ou l’hygiéniste dentaire doit d’abord s’assurer que l’intéressé est suffisamment prêt pour subir ce traitement.

Dans certains cas, ce type de traitement est déconseillé à une catégorie de personnes. Ainsi, le blanchiment dentaire n’est pas recommandé par exemple aux femmes enceintes ni aux personnes ne présente aucune maladie dentaire ou si celui-ci n’a pas des antécédents médicaux.

A quel âge peut-on faire un blanchiment des dents ?

Le blanchiment des dents est un processus qui existe depuis de nombreuses années. Il s’agit d’une procédure cosmétique qui peut être effectuée par votre dentiste ou dans un cabinet dentaire.

L’âge auquel le blanchiment des dents doit être effectué varie en fonction du type de blanchiment des dents que vous envisagez et de l’âge du patient.

Certains patients n’ont peut-être pas besoin de se faire blanchir les dents, mais simplement de se faire enlever les taches. Ce type de traitement ne nécessiterait aucun type d’anesthésie et n’impliquerait aucun type de chirurgie ou de traitement au laser.

L’usage de facettes en porcelaine pour blanchir les dents est-elle légale ?

La réponse est oui. Les facettes en porcelaine sont de fines coquilles qui sont placées sur les dents pour améliorer leur apparence. Elles peuvent être assorties à la couleur de vos dents naturelles. Les facettes en porcelaine pour le blanchiment des dents peuvent être utilisées par les personnes qui ont des dents tachées ou décolorées en raison de l’âge, du tabagisme ou d’autres raisons.

Ce n’est pas une solution permanente, mais elle peut durer jusqu’à 10 ans si elles sont prises en charge correctement. Elles présentent également un certain nombre d’avantages tels que l’amélioration de l’apparence et de la confiance en soi, la correction de l’espacement entre les dents, la couverture des espaces entre vos dents de devant et le redressement des dents tordues ou ébréchées.

Le blanchiment dentaire est-il un acte médical ?

Le blanchiment des dentaires n’est aucunement un acte médical. Il s’agit simplement d’une procédure cosmétique qui n’est pas classée comme une procédure médicale, ce qui signifie qu’elle n’est pas couverte par l’assurance maladie. En effet, les traitements de blanchiment des dents ne sont pas toujours couverts par les compagnies d’assurance. Il existe de nombreuses raisons différentes pour lesquelles la couverture pourrait être refusée pour un patient donné.

La première chose que vous devez faire lorsque vous examinez cette question est de savoir quel type d’assurance vous avez, qu’elle soit dentaire ou médicale. Si vous avez une assurance dentaire, votre couverture variera en fonction du régime que vous avez et du dentiste que vous choisissez.

Quelles sont les précautions pour administrer le traitement ?

Il est indispensable pour le professionnel de prendre des dispositions avant le traitement du blanchiment des dents d’un patient. Selon la loi, l’esthéticien doit faire signer un consentement au client. Ce document écrit et daté, fait état du fonctionnement du blanchiment dentaire et des risques liés à une telle opération. Il doit en outre indiquer des conseils et des indications pour la réussite du traitement. Ce document doit être conservé pour servir de preuve de l’accord du client.

En ce qui concerne le dentiste, il est exigé à ce spécialiste de réaliser un diagnostic fin d’appréhender les besoins réels du patient, notamment pour savoir s’il a besoin d’un blanchiment dentaire ou non. Le dentiste peut décider de ne pas aller au bout de l’opération si celle-ci présente des risques majeurs sur la santé et la sécurité du client.

Quels sont les risques liés au blanchiment dentaire ?

Le blanchiment dentaire n’est pas une opération sans risque. Cela pourrait provoquer quelques problèmes chez certains sujets. Parmi ceux-ci, on pourrait citer par exemple l’hypersensibilité des dents, surtout en période d’hiver. Il est aussi possible d’assister à une altération de l’émail et de la fragilisation des dents. La déminéralisation des dents, la recoloration des dents et l’irritation des muqueuses sont aussi quelques problèmes qui pourraient survenir. Une fois encore, vous devez prendre l’avis de votre dentiste avant toute opération de blanchiment des dents. Il pourra alors faire un diagnostic pour savoir si le traitement ne présentera aucun risque pour vous.

Quelles sont les personnes à risques ?

Si le blanchiment des dents est une opération accessible au plus grand nombre, il peut toutefois être limité à certaines personnes. Le blanchiment des dents est surtout déconseillé à certaines personnes comme les enfants et adolescents, les femmes enceintes, les personnes souffrant de caries, d’hypersensibilité ou de lésions…

Il faut préciser que chaque individu peut décider de subir une opération de blanchiment des dents. Toutefois, le traitement doit se passer dans les règles de l’art et conformément aux lois en vigueur. De plus, il revient au dentiste de décider ou non de la réalisation de l’opération selon le niveau de risque de celle-ci.

Comment se préparer pour un blanchiment des dents ?

Le blanchiment des dents est un traitement qui consiste à éliminer des taches sur les dents. Celles-ci sont généralement provoquées par des substances comme le tabac, le café, le thé et le vin rouge.

Il existe de nombreuses façons de se préparer au blanchiment des dents. Vous pouvez utiliser un kit maison ou aller chez le dentiste. Certaines personnes utilisent un dentifrice blanchissant ou un rince-bouche.

Pour entamer le blanchiment des dents, il est important de se brosser les dents. Cela a pour objectif d’éliminer les plaques qui se seraient accumulées sur vos dents et qui seraient responsables d’une décoloration.

Quel est le moment idéal pour un blanchiment des dents ?

Le blanchiment des dents est une procédure dentaire qui peut être effectuée en cabinet ou à domicile. Le meilleur moment pour le blanchiment des dents dépend des besoins du patient et des recommandations de son dentiste. Le besoin de blanchiment des dents peut être dû à de nombreuses raisons. Il peut s’agir de la carie dentaire, l’accumulation de taches sur les dents ou encore l’utilisation du tabac. Avant l’opération, il est aussi recommandé d’éviter la consommation du café, du thé, du vin rouge et de fumer des cigarettes. Vous pouvez décider de vous exposer un peu au soleil pour maintenir des gencives saines et aider à éliminer les bactéries de votre bouche.